Le site culture-rh.com, vous informe sur la Discrimination syndicale :
Bien que les syndicats aient toujours une grande importance en France, leurs adhérents sont de moins en moins nombreux. Cela traduirait-il une culture de la discrimination syndicale en France ? Est-il possible d’allier carrière et liberté syndicale ?
Les relations entre employeurs et syndicats sont très souvent tendues, pour ne pas dire conflictuelles. Entre jeu de rôles et vraie mésentente, nous sommes toutefois nombreux à penser que les syndicats sont indispensables à l’évolution de notre société et de nos entreprises.
Le principe de non-discrimination est assurément, avec la liberté syndicale, un élément indispensable à l’exercice du droit syndical dans nos entreprises.
Le droit international promeut la liberté syndicale et de très nombreux textes en font un droit fondamental essentiel à toute démocratie. Citons par exemple, la déclaration universelle des droits de l’Homme, l’OIT (organisation internationale du travail) ou encore la convention et la Cour européenne des droits de l’Homme.
En droit français de nombreux textes proclament également la protection générale contre toutes les formes de discrimination syndicale.
Ainsi, les alinéas 6 et 8 du préambule de la Constitution de 1946 proclament la liberté syndicale en ces termes « tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix » et que « tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises ». Le Code du travail et le Code pénal se font également d’ardents défenseurs de la liberté syndicale.
Mais de quelle sorte de discrimination parle-t-on ? […]
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